Une aberration du système en plus : les procès

Comment ça marche, un procès ? C’est simple, il y a un accusé et différentes personnes. Le but commun n’est pas de résoudre le problème et savoir comment punir ou guérir l’accusé. Non. Il n’y a pas de but commun. Chacun à son propre but.
Il y en a un qui doit défendre l’accusé. Mieux il l’aura défendu, mieux il sera payé. Donc il le défend. Meurtrier ou voleur de bonbons à l’étalage, ça ne fait pas de différences. Il doit le défendre. Circonstances atténuantes, folie lors du méfait, etc...
Il y en a un autre, il doit attaquer l’accusé. Son but à lui, c’est qu’il aille en taule, qu’il paye une grosse amende, qu’il passe à la chaise, qu’il soit meurtrier ou voleur de bonbons à l’étalage.

Alors comment voulez-vous arriver à quelque chose, quand le procès n’est rien d’autre qu’un duel entre deux hommes, étrangers tous deux à l’affaire !
C’est celui qui convainc les jurés qui gagne. Pas celui qui a raison. Celui qui convainc les jurés.
Evidemment, celui qui a plein de preuves contre lui à plus de chance d’être coupable. Et celui qui a le plus de fric à le plus de chances d’être innocent.
Mais les preuves, regardons ça de plus près : elles sont photos, enregistrements, ou dires de témoins. De nos jours on sait qu’il n’y a rien de plus facile que de truquer un photo ou un son. Alors restent les témoins. Ah, oui, mais un témoin est il fiable ?
Attaqué par les questions de l’avocat, notre homme de bonne foi commence à douter. A-t-il vu Mr X sortir avant ou après Y de la maison ? Dans un soucis de dire la vérité, son cerveau s’embrouille, mélange ses souvenirs avec ceux d’avants, et son témoignage est devenu inutile. L’avocat l’a rendu incapable d’affirmer quoi que ce soit.

J’en conclu donc que les juré doivent décider si le type est coupable ou pas sur 2 aspects seulement :

  1. La tête du client

  2. L’éloquence de l’avocat.

Ca donne pas envie d’être cité à comparaître devant les tribunaux.

Laurent Gomez